Le pays est un continent à lui seul et les clichés en donnent une image déformée : on y voit peu de kangourou, excepté dans les zoos car le marsupial est un animal nocturne. Les aborigènes sont cantonnés dans quelques villes du Bush n’y utilisent plus le boomerang et la grande barrière est loin d’être le plus beau site corallien que puisse visiter le plongeur sous-marin dans le monde de Neptune. Mais Uluru, post-nommé  Ayers Rock, étonnant mégalithe planté au milieu du désert, qui change de couleur au gré des heures solaires, allant du rouge au mauve en passant par le rose et le bistre inspire le sacré que lui conférèrent les premiers habitants, les tropiques humides du Queensland, les plages de la Gold Coast donnent à cette partie occidentale de l’Australie , la seule que j’aie visité, un attrait indiscutable, ponctué par la belle ville de Sydney, entourée de ses plages dont la plus célèbre, celle de Bondi, et d’une ceinture verte qui parfois vire à l’azur de la Blue Mountain ; Sydney, le quartier des Rocks avec le célèbre Harbour Bridge, ville cosmopolite avec ses immeubles futuristes côtoyant une architecture coloniale, un quartier chinois ou italien et son opéra, réussite architecturale trônant au milieu de la baie. Et un petit clin d’œil aux Australiens, à l’accent redoutable, mais tellement accueillants, directs et décontractés : No worries, mate !