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Jean-François SCHVED Hématologue Écrivain CHU Montpellier Hématologie
Jean-François SCHVED Hématologue Écrivain CHU Montpellier Hématologie
Jean-François SCHVED Hématologue Écrivain CHU Montpellier Hématologie
Jean-François SCHVED Hématologue Écrivain CHU Montpellier Hématologie
Jean-François SCHVED Hématologue Écrivain CHU Montpellier Hématologie
Jean-François SCHVED Hématologue Écrivain CHU Montpellier Hématologie

Ecriture

Le plaisir d’écrire est indissociable de la lecture. Il ne se conçoit pas sans elle.

Le premier livre que j’ai lu – si j’écris: «Je m’en souviens», la suite paraîtra ironique – était Les mémoires d’un âne paru dans la Bibliothèque verte, porte d’entrée incontournable de l’enfant ou l’adolescent vers le monde du livre. L’âne, ici encore les facultés mnésiques paraissent intactes, s’appelait Cadichon. Le livre me parut bien long. A chaque page tournée, je m’étonnais que l’empilement de feuilles à droite diminue si lentement. Merci, Madame la Comtesse, pour cette  première rencontre dont certaines me marquèrent tant que j’ai le sentiment de ne jamais m’en éloigner: Les Fleurs du Mal, l’Iliade, Une saison en enfer, Les mémoires d’Hadrien, Le Mythe de Sisyphe, Le traité du vivant, Ainsi parlait Zarathoustra,  Etre sans destin, Vendredi ou les limbes du Pacifique, Aurélia, Titus et Bérénice. Choix éclectique, sans lien apparent, dont la cohésion dut se faire en moi et à mon insu.

L’écriture est venue lentement, oserais-je dire tardivement. Certes il y eut pendant de longues années l’écriture liée à la profession, articles scientifiques ou pédagogiques, chapitres de livres, éditoriaux d’humeur ou de réflexion, regroupés longtemps après, sous un livre intitulé Flux sanguin. Plus ludiques pour moi furent les écrits, lettres ou discours rédigés pour des cérémonies officielles ou festives: évènements familiaux, départ à la retraite ou remise de médaille d’un proche où derrière l’apparente facilité se cachait parfois un réel travail: recherche des idées, des mots, des phrases, soin de la forme, corrections répétées qui préfiguraient de ce que serait l’entrée vraie dans l’écriture.

La dernière gare – Berettyoujfalu ou la blessure des acacias est un texte assez court que ma relectrice, amie et complice Michèle Reby a appelé roman de vie ou autofiction. Il utilise l’histoire de ma famille: celle de mon père qui quitta son petit village  Hongrie en 1931 pour étudier la médecine en France, le numerus clausus lui interdisant l’accès des études médicales à Budapest. Les études, la guerre, la captivité l’espoir, le bout du tunnel et le drame. Toute sa famille - trente-six personnes en tout -  restée dans le petit village au nom quasi imprononçable avait pris le train sans retour pour Auschwitz – Birkenau qui fut leur dernière gare. J’ai voulu, dans une fiction faire revivre ces personnages et plus particulièrement, ma grand-mère, Hermine Weisz. Quels que soient les suivants, ce livre restera pour moi LE livre. Bien des témoignages reçus m’ont touché, mais j’en citerai un plus particulièrement. J’en avais envoyé un exemplaire à Simone Weil. Elle m’a répondu d’un mot particulièrement aimable, puis m’a, spontanément, envoyé son livre avec une dédicace personnalisée.

Après la parution de Flux sanguin, évoqué plus haut, fut publié Moi et mon crabe, roman dont le titre involontairement ambigu a entraîné une grande peur à des proches et des amis. Je voulais, à travers ce personnage fictif à qui l’on découvre un cancer et passe par toutes les étapes: le doute, l’annonce, les traitements, l’espoir, la rechute, le doute, évoquer la relation triangulaire médecin-malade-maladie, poser la question de la vérité, si tant est que ce mot puisse s’écrire au singulier, de l’incompréhension sur les termes médicaux ou non, des erreurs d’appréciation, des maladresses involontaires… Mais ce livre aussi est un hommage aux patients que j’ai rencontré, dont j’ai vécu la lutte, parfois vaine, parfois victorieuse, eux qui m’ont tant appris.

Ecrire, c’est aller au fond de soi-même.

La Croix byzantine
 

Antoine acquiert une étrange croix de bois sculpté. Intrigué par la présence en ce lieu d’un tel objet sacré, il essaie d’en reconstituer l’histoire. Sa recherche le conduit sur la trace d’une famille grecque au destin surprenant.

Jean-François Schved est médecin, professeur d’hématologie. Il a publié deux romans, La Dernière Gare - Berettyóújfalu ou la blessure des acacias, Moi et mon crabe et Flux sanguin, un recueil de textes et réflexions sur la médecine.

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La derniere gare 

 

Hermine n'a pas voulu accompagner Imre à la gare. Les adieux ont eu lieu dans la maison familiale de Berettyóújfalu, gros bourg tranquille de la puszta hongroise. Ce 10 octobre 1931, Imre part étudier la médecine à Paris. Hermine Weisz regarde s'éloigner son fils. Les lettres échangées traduisent le quotidien, les bonheurs, les soucis, les espoirs et les drames. Un matin de juin 1944, Hermine et toute sa famille empruntent avec un long cortège la rue principale de Berettyóújfalu. Des trains les attendent.

Flux sanguin

 

Flux sanguin Depuis 2003, l Association pour le développement de l hématologie et de la transfusion sanguine (Pyrénées-Méditerranée) publie les éditoriaux du professeur Jean-François Schved dans sa revue Les Cahiers d hématologie. Avec humour, sur un ton ironique, l auteur aborde l histoire et l actualité de la santé: les maladies qui ont fait l histoire, les avancées et les déboires de la thérapeutique, les comportements des patients, l irruption des nouveaux fléaux, les principes de précaution et de qualité, les multiples rebondissements des relations entre justice et médecine. Les convictions affleurent toujours la surface, fût-elle doucement ridée d aimables clapotis.

Moi et mon crabe 

 

La crabe, un cancer, s'invite dans le poumon du narrateur. Commence alors une relation triangulaire: le crabe, le malade et le médecin. Le texte pose des questions récurrentes parce qu'essentielles sur la vérité au malade. Le personnage principal porte un regard lucide sur sa relation obligée avec le médecin. La voix du patient-narrateur s'exprime dans un monologue intérieur qui se substitue souvent à celle du médecin-auteur qui permet au praticien de prendre le recul suffisant pour mieux appréhender les difficultés de l'exercice médical.

Le sang Croyances, Tabous et Religions

 

L’homme a très tôt assimilé la présence du sang à la vie. Il lui a aussi attribuéune place importante dans son quotidien, comme en témoigne l’envahissementdu langage par des expressions aux origines diverses.

Jean François Schved Écrivain Hématologue Professeur au CHU Montpellier

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Jean-François SCHVED Professeur  Écrivain Hématologie CHU Montpellier 

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