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L comme Liban
Schved.com - Liban
Pourquoi le Liban, niché au fond de la Méditerranée, nous parait-il si proche ? Parce que non seulement la langue, mais aussi la culture française y sont encore très présentes ? N’oublions pas qu’il nous a donné de bien beaux écrivains : Khalil Gibran, Andrée Chedid, Amin Maalouf. La diaspora qui a envoyé à l’étranger plus de libanais qu’il n’en reste au pays a fait le reste. J’ai découvert Beyrouth peu de temps après la guerre qui l’a ravagée : immeubles éventrés, quartiers en ruine, mur truffés d’impacts de balle, bâtisses fissurées, squattées ou inoccupées et monstrueux tas de détritus sur le port. La ville s’est relevée, a repris vie, ses restaurants proposent l’une des meilleures cuisines du monde et Beyrouth, du centre reconstruit à Hamra redevient capitale de la nuit. Mais le Liban c’est aussi Byblos, ville musée ou s’étalent sous les yeux 7000 ans d’histoire, les ruines impressionnantes de Baalbek et celles plus élégantes d’Anjar, la plaine de la Beka entre mont Liban et Anti-Liban, la citadelle Saint-Gilles à Tripoli, Tyr la phénicienne et la superbe vallée sainte de la Kadisha avec ses ermites et ses monastères enchâssés dans la roche. Seul le cèdre fait défaut, hormis sur le drapeau national. L’homme plus encore que par le climat en est responsable, mais l’arbre cher à Gilgamesh détient, dit-on, le secret de l’éternité.
Jean François Schved Écrivain Hématologue Professeur au CHU Montpellier
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