Du temps de son dictateur, dont le côté fantasque cachait mal la personnalité violente et psychiatrique, la Libye apparaissait comme un pays lointain, inenvisageable en tant que destination touristique. Les images du film contredisent cette opinion : Les ruines de Sabratha avec son théatre reconstruit sur ordre de Mussolini qui assista là à une représentation d’Antigone (Créon était de retour), celles impressionantes de Leptis Magna. Quittant la tripolitaine nous arrivons au désert, avec  désert avec Ghadames, la ville blanche, perle du désert . Enfin en cyrénaïque, Appolonia la grecque au bord de la Méditerranée du bleu de laquelle émergent des carcasses rouillées issues de la seconde guerre mondiale : Tobrouk et Koufra ne sont pas loin. La Libye n’en finit pas de voir passer l’histoire.